Plusieurs de mes patient(e)s me confient partir délibérément en voyage à cette période ou se replier chez elles – ou encore faire du 25 décembre ou du 1er janvier un jour « comme les autres ». J’en connais même qui reprennent leur travail, en janvier, deux jours après leurs collègues, pour s’éviter les vœux, bises et autres poncifs de saison.

Pourquoi cette aversion ?

  • les fêtes peuvent être associées à de mauvais souvenirs, familiaux en particulier, qui se trouvent chaque année réactivés : repas s’éternisant, obligations pesantes ou disputes familiales,
  • les débordements liés à Noël (cadeaux, nourriture, décoration, bruit, agitation…) écœurent certains : trop de monde, trop de bruit, trop de consommation…,
  • la liesse des fêtes renvoie d’autres personnes à leur solitude,
  • les retrouvailles en famille font craindre le réveil des rancœurs passées – ou au contraire chacun fait « comme si »,
  • le caractère obligé de ces rituels (cadeaux, invitations, vœux…) agacent par leur manque de spontanéité et leur hypocrisie…

Comment s’en sortir ?

  • réinventer ses propres rituels en « cassant les codes » : aller au cinéma, au théâtre, à la fête foraine, dans un lieu inhabituel…,
  • privilégier sa « famille de cœur » à sa famille biologique,
  • donner du temps aux autres, aux plus démunis, pour retrouver de la chaleur « autrement »,
  • refuser poliment les invitations, plutôt que se forcer,
  • offrir des choses vraiment utiles – ou totalement immatérielles

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