Du négoce à la banque

Issus du Vivarais, province très tôt touchée par la Réforme, les descendants de Guillaume André, premier du nom, propriétaire à Sanilhac, se convertissent vraisemblablement au protestantisme dans les années 1570.

La majorité de la famille retourne au catholicisme au début du XVIIe siècle, sauf David André, qui s’installe à Nîmes en 1600, comme marchand teinturier. Et c’est pour rester fidèle à la foi réformée, qu’en 1677, 18 ans avant la Révocation de l’Édit de Nantes, il émigre à Gênes où il fonde un établissement de négoce avec les Boissier du village d’Anduze.

Le consul de Gênes, mentionne ces protestants comme animateurs d’une communauté active qui accueille de nombreux réfugiés fuyant les persécutions de la période de la Révocation de l’Édit de Nantes. […]