« Il faut cultiver son jardin » pourrait être l’autre titre de cet ouvrage. Preuve encore que celui qui rend compte ne peut pas s’empêcher de penser autrement le livre qu’il vient de lire et dont il doit « parler ».

Et pourtant …Rien de plus vrai pour ce petit livre de Frédéric Encel et Yves Lacoste qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour « réenchanter » la nation.

Un terme qui, rappellent-ils avec force, est profondément inclusif et fraternel car il ne peut et ne doit se confondre avec nationalisme. Les définitions du terme posées au début de l’ouvrage donnent le ton avant que dans un premier chapitre Yves Lacoste signifie que la mondialisation c’est aussi des rapports de forces géopolitiques dont une des implications majeures est la gestion des migrations postcoloniales qui s’imposent à la France comme ancienne puissance coloniale. Ils rappellent que les migrants n’ont pas été livrés à leur sort mais accueillis dans des grands ensembles modernes que la loi du regroupement familial de VGE allait développer en grand ensemble de banlieue.

Quand Frédéric Encel prend la plume c’est pour décrire alors un pays, une terre, une langue, une géographie, une bigarrure qu’il a aimé et qu’il continue d’aimer alors que les […]