« Merci Seigneur, merci Jésus, entendait-on répéter dans une église évangélique antillaise, près de chez moi, pointe Lucie, 40 ans, habitant à Malakoff, dans le sud de Paris. Il n’y avait aucune place pour la réflexion. » Le désir est là et pourtant cette mère de deux enfants, convertie au protestantisme, n’a pas encore trouvé d’Église qui lui corresponde.

Pour vivre sa foi au quotidien, celle-ci fait donc partie d’un « Groupe biblique de maison ». D’ailleurs, ce soir, c’est elle qui reçoit. À ses côtés, quatre autres femmes, entre 30 et 74 ans, qui tentent de faire vivre l’Évangile au cœur de leur existence. À les regarder prier, s’écouter avec bienveillance et oser parler du Dieu de l’Ancien Testament qu’elles perçoivent parfois comme cruel et violent, on a l’impression que […]