Levé dès 4 heures chaque matin, John Wesley consacre la première heure de sa journée à la prière, à la lecture de la Bible et au chant de cantiques. Fort de ce temps spirituel, il peut alors s’atteler à une tâche immense, multiple : fonder le méthodisme dans l’Angleterre du XVIIIe siècle en pleine mutation socioéconomique, quand commence la Révolution industrielle.

Travailleur infatigable, pragmatique, le pasteur Wesley secoue les habitudes et adopte les nouveautés qui lui semblent pertinentes, parfois contre les principes de l’Église anglicane, comme l’innovation de faire prêcher des prédicateurs laïcs. Il est porté par une foi ardente, exigeante ; il veut être un disciple du Christ jusqu’à vivre la perfection de l’amour de son divin maître. La notion de sanctification est au cœur du méthodisme : elle refuse la tiédeur religieuse et veut voir mûrir dans la vie des croyants les fruits de la bonté, de la douceur, de la fidélité, de l’engagement, du don de soi…

Wesley prêche, conseille, visite, soutient, écrit, gère, dirige, forme des collaborateurs. Il veut corriger les erreurs sociales et réveiller son Église pour qu’elle prenne sa mission au sérieux : donner à tous – particulièrement à ceux que la société oublie ou broie – une espérance chrétienne qui dépasse les sombres réalités du présent et ouvre à la joie.

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