« Bring back our girls ! » C’est autour de ce slogan qu’une mobilisation internationale se fédère peu à peu après l’enlèvement de 220 jeunes filles réduites par la terreur au rang de marchandise. Marchandise tout d’abord à vendre, comme l’a clamé le leader de la secte armée au moment où, triste clin d’œil, on commémorait un peu partout en France la fin de l’esclavage. Ainsi étiquetées, ces jeunes filles viennent désormais de changer de statut pour devenir potentielle marchandise d’échange contre des membres de la secte arrêtés par le gouvernement.
Sur la vidéo, le leader de l’organisation semble éprouver une forme de jouissance morbide à annoncer triomphalement que ces jeunes filles, emprisonnées contre leur gré et donc esclaves, ont été en fait libérées… par leur conversion à l’islam. Impossible d’imaginer un cheminement spirituel. C’est donc bien une étiquette qui leur a été apposée par la contrainte et les voici désormais labellisées musulmanes, dans un islam revu et corrigé par l’organisation. […]