Aujourd’hui, je crois que cette phrase est un mensonge.

Bénir, ce n’est pas dire du bien
[ce paragraphe a été entièrement réécrit le 7 mai sous les conseils avisés des pasteurs Benoît Ingelaere et Eric George que je remercie]
Les théologiens sont avides d’étymologie. Mais en gardant l’étymologie latine comme critère de réflexion, pour un concept dont nous cherchons l’enracinement sémitique, nous commettons une erreur. Et notre théologie ne se fonde pas dans notre latinité mais dans le sémitisme de la Bible. Cherchons donc, plutôt que le bene-dicere, le barak des Écritures.

Bénir, ce n’est pas dire du bien, mais énoncer ce qui est bien
Un groupe bénit ce qu’il cautionne. Pas ce qu’il trouve gentil ou joli. Ce qu’il pense bon et bien pour l’existence à long terme du groupe. Mais il faut aller plus en profondeur dans la réalité biblique pour comprendre ce que bénir veut dire dans les Écritures. […]

Photo : © Gilles Boucomont