En France, le débat sur les politiques culturelles publiques, leur légitimité, leurs finalités et leurs moyens ne cesse d’animer l’espace public. Il n’est que de constater les innombrables interventions, mobilisations et pétitions pour défendre la culture et ses acteurs depuis l’irruption du Covid-19. Et l’espoir, non encore garanti, de sa disparition prochaine qui est en train de libérer tous les espaces de culture que compte notre pays. C’est à André Malraux, le premier titulaire du ministère des Affaires culturelles en 1959, que nous devons la définition la plus forte et la plus stimulante pour nous : « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur terre. »

Une approche éminemment spirituelle ou religieuse que l’on ne peut manquer de rapprocher de la théologie de la culture chère à Paul Tillich. Pour ce théologien, il y a en effet dans la culture une valeur implicitement religieuse, une profondeur implicitement divine. On peut reconnaître, par exemple […]