Être confiné à l’air libre, en pouvant se déplacer librement dans un rayon de 10 kilomètres et sans autorisation… Lorsque le gouvernement a annoncé les nouvelles règles en vigueur, certains se sont montrés dubitatifs. Pourtant, dans les départements confinés depuis le 19 mars, le taux d’incidence diminue légèrement. Cette baisse n’est pas encore suffisante pour alléger les hôpitaux mais elle est porteuse d’espoir. C’est ce que révèle une première analyse de données réalisée par Santé publique France (SPF). « Dans le groupe de départements où les mesures renforcées ont été mises en place à partir du 20 mars 2021, on observe une stabilisation du taux d’incidence des cas confirmés à un niveau très élevé (583/100 000 habitants) et, sous réserve de consolidation des données, une diminution de cet indicateur à partir du 1er avril 2021 », note l’agence qui a analysé les chiffres du 29 mars au 4 avril.

Pour les autres départements, « l’évolution des taux d’incidence semble elle aussi marquer le pas sur les derniers jours d’observation par rapport à la dynamique observée précédemment, avec un début de stabilisation sur les derniers jours (depuis le 1er avril) », constate Santé publique France.

L’agence invite néanmoins à analyser ces chiffres avec prudence, avec le week-end de Pâques et son lundi férié, qui ont pu perturber la mesure de l’épidémie. On peut néanmoins espérer que ces chiffres continuent de baisser avec la fermeture des établissements scolaires, les beaux jours et la montée en puissance des vaccinations (20 % de la population adulte vaccinée vendredi soir). Depuis lundi 12 avril, la vaccination a d’ailleurs été élargie aux plus de 55 ans.