Longtemps dominante, la droite française paraît désunie comme jamais.

Les lendemains de la défaite

Le score de la liste emmenée par François-Xavier Bellamy a surpris par sa faiblesse ( 8,48 % des suffrages exprimés). Le lendemain, le président du Sénat, Gérard Larcher, lançait un appel à l’unité de la droite et du centre. Une semaine plus tard, le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, démissionnait. “Il est important de rappeler l’arrière-plan de la situation, conseille Philippe Braud, professeur émérite à Sciences-po. D’une façon générale, l’électorat général glisse de plus en plus vers la droite. Beaucoup plus que les conflits de personnes ou les divergences idéologiques, c’est le manque d’espace qui explique l’échec des […]