«En entame de chaque visioconférence d’équipe, nous prenons cinq à dix minutes d’échanges pour s’écouter et se parler», raconte Sonya Ramsbacher, assistante auprès de l’Office protestant de formation (OPF). «Une collègue nous dira ainsi: ‹j’ai du mal à lire mes e-mails aujourd’hui, je suis débordée, ne vous inquiétez pas si une réponse n’arrive pas›.» Quelques mots cruciaux pour mettre de l’huile dans les rouages.

Le manque d’interactions personnelles avec des collègues et des clients est en effet le principal défi pour les personnes en télétravail, selon une étude parue au printemps dernier. Si travailler depuis chez soi permet de concilier vie personnelle et professionnelle, un an de cette pratique généralisée et forcée en montre les limites : risque de connexion permanente, abolition imperceptible des frontières entre vie privée et vie professionnelle, mais aussi réelle fatigue physique due à l’enchaînement des réunions sur écran et aux incompréhensions […]