En Espagne, par exemple, le protestantisme évangélique est en forte croissance par rapport aux Églises dites historiques (réformée, méthodiste, luthérienne, anglicane) et la coopération ne va pas de soi.

«Un des grands maux des Églises espagnoles, c’est la fragmentation de leurs institutions, incapables de partager des ressources et, surtout, de proposer des stratégies communes pour quelques ministères importants comme la formation théologique», explique le professeur Pedro Zamora, du Séminaire protestant uni de Madrid qui forme des futurs pasteurs de l’Église protestante espagnole (union réformée et méthodiste) et de l’Église réformée épiscopalienne espagnole (anglicane).

«Certes, on a obtenu récemment la reconnaissance officielle des études offertes par cinq séminaires, dont le nôtre, mais nous sommes incapables de partager nos pauvres ressources entre nous, même si face au gouvernement espagnol on travaille ensemble.» Dans ce contexte, la participation à la rencontre offre, pour les facultés de théologie protestantes d’Espagne, la perspective d’une collaboration plus étroite et d’un partage de ressources académiques avec des facultés-sœurs. […]