Si elles sont favorables aux renforcements de leurs liens, les Églises protestantes suisses ne veulent pas d’une organisation ecclésiastique à trois niveaux. La FEPS va élaborer de nouvelles propositions.
«La grande majorité des Églises souhaite renforcer la visibilité de l’Église protestante en Suisse, ce qui est difficile avec les structures actuelles. Il s’agit donc de trouver une manière de le faire», explique Anne Durrer, chargée de communication à la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS). La proposition d’une direction tripartite répartie entre un Synode, un Conseil et un président fait grincer des dents. Surtout que cette nouvelle répartition des responsabilités impliquerait une constitution fondée sur le droit ecclésiastique, c’est-à-dire que la FEPS – future Église protestante de Suisse (EPS) – deviendrait une sorte «d’autorité religieuse suprême». Actuellement, la FEPS est une association d’Eglises qui dépend du droit des associations et n’a donc pas d’autorité sur des questions ecclésiologiques. […]