
Besoin d’un chef mais lequel ?
Un contenu proposé par Réforme
Publié le 7 février 2013
Auteur : Michel Bertrand
Lorsqu’un peuple traverse une période difficile, s’exprime souvent le besoin d’un pouvoir fort. L’Histoire porte les blessures douloureuses de ces aspirations sécuritaires. Le peuple d’Israël n’y a pas échappé. Il est écrit dans le livre des Juges : « En ces jours-là, il n’y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui plaisait. » (Jg 17,6). Alors, face à une crise morale persistante, les anciens d’Israël s’adressent à Samuel : « Maintenant donc, donne-nous un roi pour nous juger comme toutes les nations. » (1 S 8,5). Le peuple allait pourtant rapidement constater qu’avoir un roi n’était pas la solution à ses problèmes, mais plutôt la révélation et une amplification de ses fautes. C’est ce qu’il reconnaît peu après : « À tous nos péchés, nous avons ajouté le tort de demander pour nous un roi. » (1 S 12,19). Le peuple s’est jeté dans les bras d’un pouvoir parce qu’il a refusé une autorité, celle de Dieu. […]
Poursuivez votre lecture gratuitement sur le site de Réforme