Depuis les années 1540 où les premières communautés protestantes se sont créées en France, elles ont fait le choix d’un mode original de gouvernement de l’Église que l’on appelle presbytérien synodal.

Il signifie que chaque communauté locale est à la fois souveraine pour toutes les décisions qui concernent sa gestion, mais qu’elle fait le choix, libre et responsable, de s’insérer dans un réseau de solidarité avec les autres Églises locales. Ce système de pouvoir partagé entre le local et le synodal a pour objet d’empêcher la tyrannie et l’ambition. Toutes les Églises sont égales entre elles, tous les pasteurs sont égaux entre eux, il n’existe pas de différence de statut entre pasteurs et laïcs, toutes les décisions sont prises de manière collégiale par des assemblées qui rendent compte de leurs décisions.

Jean-Daniel Roque explique ici avec brio comment ce mode de gouvernance ­­- qui n’est pas directement assimilable à une démocratie – a fait ses preuves depuis cinq siècles, comment il se décline avec des nuances dans différentes Églises protestantes et comment l’Église protestante unie de France a su l’adapter à sa nouvelle situation depuis l’union des communautés réformées et des luthériennes en son sein.

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