
Le changement, un signe de sagesse en politique
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Publié le 25 janvier 2016
Auteur : Olivier Brès
L’année 2016 sera pénible. Pénible puisqu’il sera continuellement question de l’élection présidentielle de 2017 plutôt que des enjeux du futur. Déjà la fin de 2015, avec ses attentats et ses guerres, a été lue au travers du prisme de l’élection à venir. Les paroles et les actes des « présidentiables » ont été interprétés au seul critère de leur utilité électorale à venir. Qu’est-ce que cela va être en 2016 ! Les Français en ont déjà assez, qui affirment dans les sondages ne surtout pas vouloir les mêmes candidats qu’en 2007. Les Français sont-ils si versatiles que cela ? Ont-ils vraiment tort de vouloir changer de dirigeants ? Nous pourrions entendre cette volonté, non pas comme un défaut mais peut-être comme un signe de sagesse.
Le premier livre de Samuel peut nous aider à accepter et même à encourager ce désir. Certains d’entre vous se souviennent de l’appel de Dieu à Samuel, dans la maison du sacrificateur Eli : « Samuel ! » Et la réponse de Samuel : « Parle Seigneur, ton serviteur écoute ! » Mais ce qu’il faut garder en mémoire, c’est que Samuel va prendre la place des fils d’Eli qui devaient succéder à leur père, mais qui détournaient les sacrifices à leur profit (1 Sam 2,12ss). Si cette histoire ne vous revient pas en tête, peut-être vous rappellerez-vous celle de la désignation de Saul par Samuel ? […]
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