
Partager ses talents avec les enfants après l’école
Un contenu proposé par Réforme
Publié le 9 janvier 2015
Auteur : Joël Dahan
Quelle chance que nos enfants puissent après l’école avoir du temps pour du sport, la pratique d’un art, des jeux pour apprendre à vivre ensemble… Et tout cela accessible à tous, quels que soient les moyens et le milieu social de chacun. La France a enfin entendu toutes les études concordantes sur le rythme des enfants, leurs besoins, et la nécessité d’alléger les journées.
Et pourtant, ça coince : les professeurs s’inquiètent pour leur salaire, les parents pour leur organisation, les structures d’activités périscolaires pour leur survie ou leur mutation, les animateurs socioculturels pour leur statut, et les communes pour leur budget… Autant de questions légitimes posées par les adultes responsables, mais sans doute au détriment d’un débat sur le programme et le projet éducatif que notre pays pourrait développer pour ses enfants.
Ainsi, les grandes oubliées de cette réforme ne seraient-elles pas les associations très diverses qui portent en elles une dimension éducative et mettent l’enfant au centre des préoccupations ? Les bénévoles de ces associations ne pourraient-ils pas participer à cette réforme et apporter un supplément de sens et de compétence ? Si de nombreuses structures socio-éducatives se sont professionnalisée au fil des ans, une période de tension entre professionnels et bénévoles semble laisser place à une complémentarité au sein de partenariats renouvelés. C’est le manque de moyens qui incite les structures à se tourner à nouveau vers le bénévolat ou le volontariat, au risque de remplacer à moindre coût et moindre compétence de vrais emplois. Mais ces structures se posent aussi la question de leur identité, craignant de devenir de simples prestataires et de favoriser ainsi le désengagement de l’État dans les services publics, en laissant la voie libre aux sociétés privées. […]
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