
Quand l’oiseau prend son envol…
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Publié le 13 juillet 2016
Auteur : Michel Bijaoui
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Des statistiques montrent qu’environ 35% des parents souffrent du «syndrome du nid vide» lorsque le dernier enfant quitte le foyer.
Ce sont principalement les mères qui vivent cette forme de dépression. Elles n’ont plus à assurer de fonction maternelle, ce pour quoi elles sont destinées par la vie. Ce départ est un mélange de joie de voir son enfant devenir un adulte à part entière, et une tristesse de voir une page se tourner. C’est au père de prendre conscience de cet état psychologique de son épouse et de l’accompagner pour le dépasser, sans qu’elle ait recours au contact virtuel ou téléphonique assidu, voire quotidien. Ce ne serait pas vraiment laisser partir son enfant. Un tel maintien du lien pourrait être nocif pour lui.
L’embarras du choix
Mais alors, que faire face au vide d’activité laissé par ce départ ? Cette nouvelle liberté du couple peut devenir anxiogène et accentuer la déprime. Lorsque cette échéance est en vue, mais pas encore arrivée, préparez-la ! Le départ du dernier enfant laissera du temps libre, mais aussi de la souplesse dans l’emploi du temps.
Il faut débrider l’imagination. Nous n’avons plus la contrainte des repas à assurer. Peut-être avons-nous des amis avec lesquels nous pouvons nouer des relations plus assidues, passer des soirées ou week-ends, partager un repas, des activités que nous aimons ensemble (jeux de société, refaire le monde…). […]