
Sortir acheter des habits : un rite de passage sous-estimé
Un contenu proposé par Family
Publié le 7 janvier 2015
Auteur : Claire Bernole
Lire directement l’article sur Family
«Le look est très important, pour moi comme pour les copains. D’ailleurs, je ne connais qu’un seul garçon qui ne s’intéresse pas au sujet», relate Nicolas. Et d’expliquer : «C’est une façon de dire qui je suis, d’exprimer mes goûts et ma personnalité». Pour autant, pas question de prendre le risque de s’exclure du groupe en adoptant une allure trop dissonante. L’adolescent le formule clairement : «Je cherche autant des vêtements qui me permettent de me démarquer que de m’identifier.»
La garde-robe des ados a toujours ce double pouvoir : celui de distinguer ou, au contraire, de fondre dans la masse. Mais que l’on opte pour l’une ou l’autre solution, l’importance que revêt l’apparence vestimentaire reste primordiale, image de soi oblige ! C’est vrai pour les filles comme pour les garçons. De récentes études montrent même que la mode devient un peu plus essentielle encore aux yeux de ces derniers. Elles révèlent aussi que le système de codification des apparences chez les jeunes est devenu très contraignant et qu’il réussit à s’imposer massivement, notamment grâce (ou à cause) de la diffusion de ces codes par les industries culturelles.
De plus, changer de look peut faire office de rite de passage : vous pouvez par exemple proposer à votre préadolescente de faire du shopping avec elle pour marquer qu’elle est désormais devenu une vraie femme. Son corps a changé, pourquoi pas ses habits ? En tout cas, parents et enfants peuvent vivre ce renouvellement de la garde-robe ensemble.
Faites du shopping avec vos ados !
Léa, 14 ans, aurait bien aimé tout changer d’un coup de baguette magique dans son placard, mais ce n’était pas possible, principalement pour des raisons financières. Comme pour d’autres de ses amies, le shopping avec les parents lui permet d’acheter ce qui est utile tandis qu’entre copines, «on prend davantage le temps d’essayer, d’imaginer avec quoi on va porter tel top ou telle jupe». Et d’ajouter : «On en profite pour discuter, s’échanger des confidences». Un contexte plutôt propre à l’achat-plaisir, qui viendra compléter par une fantaisie la gamme des indispensables basiques achetés avec sa mère. […]