
3 juillet 1892. Cahors, et le poète Clément Marot
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Publié le 3 juillet 2018
Auteur : José Loncke
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Clément Marot est un méridional né en 1496. Rien ne le prédisposait, au départ, à être touché, comme Calvin le noyonnais, par l‘appel de la Réforme. Jusqu‘en 1530, Clément Marot, menait une existence sans histoire, une belle carrière d‘artiste et de poète, sans trop se soucier des grandes questions de la vie, son succès à la cour du Roi de France, suffisait à son bonheur. Mais au contact de Lefèbvre d‘Etaples et de Marguerite de Navarre, il s‘est intéressé peu à peu, pour son propre compte, aux enseignements des premiers réformateurs.
Il se met à fréquenter des cercles dde lecture de la Bible, il se pose des questions. Et vers 1530, il semble vraiment sous l‘influence de la Réforme. Il parle du sentiment de péché et recourt à Jésus-Christ pour obtenir le pardon. Plus tard, il souligne l‘importance, toute protestante de la foi et de la grâce,, comme on peut le lire dans ce texte :
„Peuple séduit, endormi en ténèbres,
Tant de longs jours par la doctrine d‘homme…
Prie à Dieu seul que par la grâce te donne
La vive foi, dont saint Paul tant écrit…“
Marot, poète léger, était donc devenu protestant de conviction. Il a eu des hauts et des bas, des revirements, mais plus d‘une fois, il fit preuve d‘un grand courage dans l‘affirmation de sa foi. Il adressa ainsi au […]