
300 ans après, l’influence de Rousseau pèse encore
Un contenu proposé par Christianisme Aujourd'hui
Publié le 19 janvier 2015
Auteur : Christian Willi
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On évoque aujourd’hui l’influence de Rousseau sur l’éducation actuelle : sommes-nous vraiment héritiers de ce penseur?
Partout dans le monde, tous ceux qui veulent devenir enseignants doivent étudier les idées de Rousseau, ce qui prouve leur longévité, même si personne n’est jamais parvenu à les mettre tout à fait en pratique.
Qu’a-t-on principalement gardé de Rousseau en matière d’éducation ?
Certainement l’idée de l’épanouissement, de la spontanéité. A la suite de Rousseau, on croit aujourd’hui que l’enfant doit faire ce qu’il veut et quand il veut: l’apprentissage viendrait par l’intuition et l’expérience. Il y a ce mythe que l’enfant apprendra même s’il passe son année à courir dans les pâturages, qu’il devrait s’épanouir sans règle ni structure.
En quoi cela est-il problématique ?
Cette conception n’est certes pas toute fausse, puisque Dieu nous a créés avec une capacité de croissance: d’une certaine manière, l’enfant va se développer comme une plante. Mais Rousseau a commis l’erreur de rejeter l’idée de péché, arguant que l’homme est bon. Ce faisant, il a refusé la nécessité des institutions et des lois, nous léguant une manière de voir qui est allée jusqu’à toucher nos Églises. […]