
L’âge d’or viennois
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Publié le 10 avril 2015
Auteur : Martine Lecoq
Cela faisait longtemps qu’on espérait une exposition thématique semblable. Après les impressionnismes français, les fauvismes, les cubismes, après un détour par l’expressionnisme allemand et l’avant-garde russe, il manquait l’âge d’or viennois, solidaire du même esprit européen de renouvellement. L’Autriche, au XXe siècle naissant, est à la frontière de deux mondes. Elle a perdu son influence sur la scène politique, la Prusse a réalisé l’unité allemande à sa place. Telle quelle, elle se présente à la fois comme un empire à bout de souffle, un des plus conservateurs du vieux continent, et comme l’explosion d’une jeunesse briseuse de chaînes. De nouveaux créateurs en peinture, musique, sans oublier la naissance de la psychanalyse, donnent la mesure de son élan vital, avant l’engloutissement de la guerre.
La « douleur distordante »
Un des éléments centraux de l’exposition consiste dans la reproduction de la fresque murale dite Frise de Beethoven du musée de la Sécession, due au génie de Gustav Klimt. […]
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