
Louis Aragon, communiste et patriote
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Publié le 19 septembre 2014
Auteur : Frédérick Casadesus
L’occasion de découvrir la monumentale biographie que Pierre Juquin lui a consacré : Aragon, un destin Français.
«C’était un homme beaucoup plus complexe que celui que je croyais avoir à portée de main quand je lisais ses textes ou que je le côtoyais, relate l’ancien dirigeant communiste Pierre Juquin. Il a dit comme personne que l’histoire avance au point d’intersection de l’espérance et de la souffrance ».
Louis Aragon peut être considéré, à l’égal d’André Breton, comme le fondateur du mouvement surréaliste. Inscrit au parti communiste à la fin des années vingt, il s’illustre par sectarisme qui résulte, pour une part, de la fascination qu’exerce sur lui la Révolution bolchevik et son chantre, Vladimir Maïakovski. Au cours des années trente, il évolue, sous l’influence de Maurice Thorez, grand artisan du rapprochement des communistes avec les socialistes et les chrétiens.
Durant la Seconde guerre mondiale, Aragon rédige les poèmes les plus poignants de la résistance. […]
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