
La question du diagnostic préimplantatoire en Suisse
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Publié le 26 mai 2016
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La révision de loi ne se contente pas de rendre le diagnostic préimplantatoire (DPI) possible en Suisse. Elle ferait de la Suisse l’un des pays les plus libéraux en la matière en Europe. La FEPS regrette que le projet de loi en votation le 5 juin n’encadre pas mieux cet outil médical.
La FEPS plaide en particulier pour l’introduction de trois garde-fous. Premièrement, le DPI ne devrait être autorisé qu’à titre d’exception dans des cas bien définis, comme une maladie héréditaire grave. Deuxièmement, les embryons créés artificiellement ne devraient être autorisés que dans le but d’une grossesse, et non pas celui de la recherche par exemple. Enfin, la procréation n’est pas qu’une affaire médicale. Il faudrait offrir aux parents un suivi psychologique et éthique, afin qu’ils aient l’occasion de prendre une décision bien informée.
Pour la FEPS, il est important de ne pas perdre de vue l’être humain. Dans une vision biblique, ou chrétienne, chaque vie humaine a de la valeur. […]