La préparation du voyage proprement dit aura pris deux ans. Mais c’est en fait un projet esquissé il y a sept ans qui a trouvé sa concrétisation, au mois d’août 2017, lorsqu’un petit groupe de jeunes de l’UEPAL s’est envolé pour le Togo en compagnie de deux pasteurs, Gilles Agbenokoudji (paroisse de Butten) et Hanitra Ratsimanampoka (paroisse de Metz). Destination : le village de Kougnohou (ou Kougnouhou, l’orthographe varie) dans la région des Plateaux, pour deux semaines, avant une semaine à Tsévié, à une heure de la capitale Lomé. Ce voyage organisé avec le soutien financier du Défap visait notamment, comme le souligne Amandine, l’une des participantes, qui a rédigé récemment un compte-rendu sur son séjour, à «travailler aux côtés des enfants togolais sur les notions de développement durable et de droits de l’enfant». Mais surtout à partager pendant trois semaines la vie de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo, partenaire du Défap dans ce pays. C’était aussi une occasion pour les jeunes d’Alsace-Lorraine de vivre de près une expérience interreligieuse, car dans le village de Kougnohou cohabitent pacifiquement chrétiens, animistes et musulmans.

Ce projet trouve son origine en 2010 à Graffenstaden, où se trouve alors Hanitra Ratsimanampoka. C’est dans cette paroisse que lui est donnée l’occasion de voir le travail réalisé par Clarisse et Alain Meyer, très impliqués dans des liens avec le Bénin. […]