
De Beyrouth à Paris, la même barbarie
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Publié le 20 novembre 2015
Auteur : Thomas Ferenczi
L’État islamique a frappé la capitale française avec la même cruauté et la même détermination que la capitale libanaise. « La même terreur, les mêmes larmes », titrait le quotidien libanais L’Orient-Le Jour au lendemain des événements de Paris. Le mouvement djihadiste a choisi d’étendre au-delà des frontières de l’Irak et de la Syrie son combat pour le rétablissement du califat et pour le triomphe d’un islamisme radical. Il a déclaré la guerre à tous ceux qui refusent de se soumettre à son autorité et qui se battent, sur le terrain, pour desserrer son emprise.
Ce n’est pas un hasard si la Turquie a été victime, le 10 octobre, de l’attentat le plus meurtrier de son histoire, avec une centaine de morts et plus de 500 blessés. Trois semaines plus tard, le 31 octobre, un mois après le début des bombardements russes en Syrie, un Airbus A321 russe reliant Charm el-Cheikh à Saint-Pétersbourg s’écrasait dans le désert du Sinaï, provoquant la mort de ses 224 occupants.
L’État islamique a revendiqué ces actions contre deux pays qui jouent un rôle clé dans la lutte contre le djihadisme. Le Liban, à son tour, a été attaqué en riposte à l’engagement du Hezbollah chiite, soutenu par l’Iran, aux côtés de Bachar el-Assad. Quant à la France, elle est punie pour son intervention en Irak, dans le cadre de la coalition internationale, puis en Syrie, au nom de la légitime défense. […]
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