En Irak, les élections parlementaires du 12 mai 2018 ont consacré l’importance d’un homme bien connu de ceux qui ont suivi la vie politique irakienne post-2003 : Moqtada al-Sadr. Ses partisans, unis dans l’alliance « Sairoon » (Marche vers la Réforme), est arrivée en tête et a remporté 54 sièges. Clairement pas assez pour régner seul, bien sûr, mais suffisant pour faire d’Al-Sadr une force politique incontournable en Irak aujourd’hui.

Al-Sadr face à l’influence américaine : une opposition modérée

On se souvient surtout de lui comme d’un religieux chiite profondément anti-américain. Sa milice n’a pas hésité à cibler les soldats américains par le passé. Ses partisans ont abandonné la violence pour le jeu démocratique. Mais son anti-américanisme, associé à […]