Pour commencer, il nous faut d’abord comprendre le contexte dans lequel cette crise a vu le jour. Début 2020, la pandémie de COVID-19 frappe le monde entier et fragilise considérablement les nations les plus pauvres et les populations déjà vulnérables. Dès les premiers mois, de nombreux organismes (FAO, GNUDD, Oxfam, …) tirent la sonnette d’alarme. Selon ces experts, les conséquences de la COVID-19 sur la nutrition pourraient être dévastateurs, en particulier dans les régions les plus pauvres du monde.

Un cumul d’effets dominos

Deux ans plus tard, avant même le début des hostilités en Ukraine, les faits leur donnent malheureusement raison : la crise alimentaire est là.

Quelles en sont les causes ? La crise sanitaire a engendré une augmentation des prix de l’énergie (gaz et fuel principalement), ce qui a entraîné une augmentation des coûts de production et de transport des denrées alimentaires. De même, les engrais chimiques ont vu leurs prix monter en flèche, obligeant les producteurs à augmenter le prix de vente de leurs récoltes. A cela s’ajoute les répercussions de la crise environnementale et climatique : sécheresses, inondations, tempêtes et catastrophes naturelles exceptionnelles sévissent dans plusieurs régions du monde et affectent parfois gravement les cultures.

Avec ces lourdes inflations d’un côté et les mauvaises récoltes de l’autre, l’insécurité alimentaire ne peut que […]