
Le gouvernement ukrainien dit non à Bruxelles
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Publié le 4 décembre 2013
Auteur : Thomas Ferenczi
L’Ukraine est entrée dans une période de troubles qui rappelle la « révolution orange » de 2004 : une fois de plus l’opinion se divise entre les pro-européens, qui aspirent à nouer des liens privilégiés avec l’UE, et les prorusses, qui se sentent plus proches de Moscou.
En disant non à Bruxelles, après quatre années de négociation, le président ukrainien a choisi de dire oui à la Russie, au risque d’infliger un camouflet à l’Europe.
Lancé en 2009 à l’initiative de la Pologne et de la Suède, le partenariat oriental est le pendant à l’Est de ce qu’est au Sud l’Union pour la Méditerranée : il vise à arrimer à l’Union européenne, sans leur proposer d’y adhérer, les États de son voisinage, en développant les échanges commerciaux et les aides financières, à condition que progressent chez eux la démocratie et l’État de droit. Mais ces États sont aussi dans le voisinage de la Russie, qui entend les maintenir dans sa zone d’influence en les intégrant à une Union douanière, puis à une Union eurasienne, en concurrence avec l’UE. […]
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