Et la manière dont sont traités — pour ne pas dire traqués — les réfugiés et sans-papiers en Suisse.

« Il y a des lignes rouges à ne pas franchir et pour moi, elles l’ont été du moment où Norbert Valley a été condamné. Sans compter son interpellation durant un culte », s’exclame Paul Schneider (voire encadré). Ce chirurgien retraité depuis vingt ans, qui a présidé de nombreuses instances ecclésiales dont le Synode de l’EERV ou l’Assemblée des délégués de la FEPS, sait de quoi il parle. Il a été l’un des fondateurs de l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers en 2007, organisme qui sensibilise les parlementaires fédéraux à la situation des réfugiés. Il est aussi actif dans une association qui s’occupe de requérants d’asile à Sainte-Croix. En septembre 2018, il a créé « le groupe de Saint-François », qui réunit une quinzaine de personnalités, responsables d’Eglise, actuelles ou passées, pour des  […]