
Ces femmes sous-payées
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Publié le 17 février 2015
Auteur : Nathalie Chaumet
Sur les ondes cette semaine, peut-être aurez-vous entendu comme moi l’évocation du livre de Rachel Silvera Un quart en moins (éd. La Découverte, 2014) qui met en exergue à quel point l’égalité salariale hommes/femmes inscrite dans la loi depuis 1972 n’est toujours pas acquise.
Ainsi l’avant-gardisme de Paul qui cherchait non pas à abolir les différences mais à rappeler que chacun doit être considéré avec le même regard (Ga 3,28), quelle que soit son identité sexuée (homme ou femme), sociale (homme libre ou esclave), ou nationale (juif ou grec), ne s’est toujours pas inscrit dans notre société.
Pourtant, quelle force dans ce petit verset qui nous appelle à une même reconnaissance envers tous dans l’exercice des différences de chacun. Malheureusement, notre société, dans les rétributions qu’elle met en œuvre, continue à favoriser aujourd’hui une identité plus qu’une autre et même certaines identités plus que d’autres. Car nous savons malheureusement aussi qu’une personne d’origine étrangère risque fort d’être moins bien rémunérée et ce parfois dans des proportions scandaleuses. Mais revenons à notre ouvrage.
De l’inestimable en jeu
L’auteur s’intéresse aussi au fait que les emplois dans lesquels les femmes sont massivement représentées (éducation, santé, social…) sont également sous-rémunérés quoique faisant parfois appel à des qualités relationnelles bien plus délicates à mettre en œuvre que certaines compétences techniques. Rien de neuf, me direz-vous, nous le savions déjà. Mais peut-être est-ce l’occasion de nous interroger davantage sur ce que cette réalité dit de notre vivre ensemble et des valeurs que nous prônons. […]
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