
De par la foi : le travail, une grâce ?
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Publié le 3 janvier 2017
Auteur : Sébastien Fath
Le Mal français. Alain Peyrefitte s’était alarmé, en son temps, d’une propension française à dévaloriser le travail. À ses yeux, le soubassement culturel catholique y serait pour quelque chose. Le travail apparaîtrait comme un mal nécessaire, pour ne pas dire une quasi-malédiction. Dans un imaginaire national longtemps rythmé par l’angélus, les oratores (clergé) constitueraient une catégorie bien supérieure aux laboratores (travailleurs).
Sur le versant protestant, autre paysage. Là, le travail apparaît plus comme une vocation, c’est-à-dire un appel de Dieu à épanouir son potentiel. Ces thèses, qui s’inspirent de l’essai de Max Weber sur L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1905), méritent d’être nuancées. […]
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