
Exemple de trois pays où la GPA est autorisée
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Publié le 3 novembre 2014
Auteur : Marie Billon
Manuel Valls a répété, le 7 octobre, son opposition à la gestation pour autrui (GPA) lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « La France est opposée à la GPA, parce qu’elle est opposée, au nom de ses valeurs, au nom du progrès et de l’humanisme, à toute forme de commercialisation des êtres humains et d’expérimentation en ce domaine. » Cette réaffirmation est intervenue deux jours après la mobilisation de la Manif pour tous qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans les rues.
Pour mieux comprendre les enjeux d’une telle décision, Réforme a choisi de présenter trois exemples de pays où la GPA est légale.
Royaume-Uni : premier pays à légaliser la GPA, en 1985
Jayne Frankland s’est intéressée à la GPA dans les années 90. À l’époque, elle ne parvenait pas à avoir d’enfant. Après l’échec de plusieurs traitements de fertilisation, le couple a été mis en contact avec une mère porteuse. De là est né Abigail en 1997. Trois ans plus tard, Jayne, à sa grande surprise, est tombée enceinte. Son utérus était guéri. Rapidement après la naissance de Sam, Jayne est tombée enceinte de Charlie, Elizabeth puis Scarlet. « C’est Abigail, quand elle avait sept ans, qui m’a donné l’idée de rendre la pareille », explique Jayne. La famille connaissait un couple infertile, alors l’enfant a demandé à sa mère : « Pourquoi tu ne les aides pas puisque ton ventre est réparé ? » […]
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