
François, l’Argentin
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Publié le 21 mars 2015
Auteur : Alice Pouyat
L’élection de Jorge Bergoglio est-elle un signe positif pour le dialogue œcuménique et interreligieux ?
Il a promis d’en faire une de ses priorités et il a déjà fait des gestes forts en ce sens. Lors de sa première messe, il a donné une place importante aux Églises d’Orient, avec la présence exceptionnelle du leader orthodoxe, le patriarche de Constantinople. Il a aussi appelé à se rapprocher de l’islam. En tant qu’archevêque de Buenos Aires, il avait déjà l’habitude de dialoguer avec les différentes forces religieuses. Il entretenait notamment d’excellentes relations avec la communauté juive. Il a même écrit un livre avec un rabbin argentin, compilation d’échanges sur différents sujets théologiques et de société.
Quelles ont été ses relations avec les protestants en Argentine ?
Ses relations étaient un peu moins suivies avec la FAIE (Fédération argentine des Églises évangéliques), qui regroupe les Églises historiques, anglicane, luthérienne, méthodiste… Il s’est montré plus proche de l’ACIERA (Alliance chrétienne des Églises évangéliques de la république Argentine), plus évangéliste et plus conservatrice. Il a notamment travaillé avec les leaders de l’ACIERA sur une loi de liberté religieuse donnant davantage de place aux différents cultes. C’est aussi avec elle qu’il a manifesté contre le mariage égalitaire, qualifié d’« œuvre du diable ». […]
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