
Ils ouvrent leur porte aux migrants
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Publié le 18 novembre 2015
Auteur : Claire Bernole
Peu importe l’ampleur de la tâche, l’important est d’y aller avec conviction, fraternité et humanité », affirme Georges Dugleux au sujet de l’accueil des réfugiés en France. C’est ainsi que la Fondation des diaconesses de Reuilly, dont il est le directeur général délégué, ouvrira au mois de janvier 120 places d’hébergement en Charente-Maritime et en Picardie. Certains logements ont besoin d’être rafraîchis – et le seront grâce à des travaux financés par un appel au don –, d’autres sont déjà prêts, voire occupés. Trois générations de la même famille (dix personnes en tout) ont pu être logées ensemble au terme d’un périple qui n’a pas été sans drame : le père s’est noyé dans la Méditerranée et toutes les économies se sont évanouies entre les mains des passeurs. Pour Georges Dugleux, c’est sur le terrain que la devise de la communauté, qui est d’accompagner la vie, prend tout son sens.
Le même désir de mettre en adéquation les actes et la parole unit organismes religieux, notamment protestants, mais aussi mairies et particuliers qui s’organisent en collectifs. Emmanuel Ollivier, de l’Armée du Salut, parle pour sa part de « discours incarné ». Parmi les trois centres d’accueil dont il est responsable, celui de Pelleport, un ancien EHPAD de la Ville de Paris, vient d’ouvrir 90 places pour accueillir une partie de la population qui occupait le lycée Armand-Carrel, à Paris, et devait être relogée. Autour des Somaliens, Érythréens, Libyens, Yéménites, Tchadiens, Afghans… tout un système se met à présent en place pour accompagner les personnes dans leurs démarches administratives, leur apprentissage de la langue, leur accès au soin, etc. […]
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