
L’enfant unique, privilégié ou non ?
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Publié le 3 février 2016
Auteur : Claire Bernole
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«J’accapare l’attention, je détourne les conversations pour raconter ma vie et je passe pour quelqu’un de solitaire». Ces clichés, qui font de l’enfant unique un être égoïste, égocentrique, capricieux, tyrannique et immature relèvent davantage de la croyance populaire que des vérités statistiques. En fait, «tout va dépendre de l’environnement familial dans lequel l’enfant évolue, des valeurs éducatives véhiculées et transmises», explique Anne Jeger, psychologue clinicienne.
Souvent autonome et débrouillard
Son développement sera conditionné par de nombreux facteurs autres que la composition familiale : son caractère, la structure de sa personnalité, ses ressources, la relation à ses parents et à ses pairs.
Son éducation ainsi que les attentes parentales joueront également un grand rôle, comme pour tous les enfants. «Si les parents axent leur approche sur l’ouverture, le partage, la réciprocité et l’échange, l’enfant unique saura développer de bonnes compétences sociales», affirme Anne Jeger. Et d’ajouter qu’en général, «il est plutôt autonome et débrouillard - s’il y est encouragé - car il a appris à ne pas compter sur ses frères et sœurs». […]