
Les bancs publics mis au ban
Un contenu proposé par Croire et vivre
Publié le 17 août 2015
Auteur : José Loncke
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Le banc public a une valeur symbolique, nostalgique, qui a été utilisée par de nombreux artistes, à l’image de la chanson « Le Mistral Gagnant », composée par Renaud en 1995 :
Ah… m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu’y en a
Te parler du bon temps qu’est mort ou qui r’viendra
En serrant dans ma main tes p’tits doigts…
Toujours dans le domaine de la musique on pourrait citer le fameux « Bancs publics » de Georges Brassens…
Histoire
Apparus à la Renaissance, les bancs vont se multiplier alors que la durée de vie et le temps de loisirs des Français s’allongent, tout comme se fait sentir leur besoin croissant de confort et de repos.
Autre évolution : les bancs vont s’installer en ville. Ils vont agrémenter les boulevards, les parcs et les jardins, les places, les promenades publiques. Le célèbre baron Haussmann va ponctuer les rues parisiennes de milliers de bancs situés en bordure des trottoirs. En région, on fera écho à cette nouvelle organisation urbaine.
Le banc va également évoluer dans sa forme. On va le pourvoir de dossier et accoudoirs, le bâtir avec de la pierre ouvragée, de la ferronnerie. Certains bancs deviennent de véritables ouvrages d’art. Aujourd’hui, on les fabrique même en acier, en béton, en matériaux composites.
Contemplation
Le banc public est un lieu de contemplation. Voici à ce propos, une citation de Louis-Ferdinand Céline : « Que fait-on dans la rue, le plus souvent ? On rêve. C’est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c’est notre sanctuaire moderne, la rue ».
Lien social
Le banc public est également un lien social important, un lieu de convivialité. […]