
Les chrétiens doivent continuer d’œuvrer pour la création
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Publié le 24 janvier 2016
Auteur : Jean-Philippe Barde
On a raison de se féliciter des résultats de la COP21 qui a débouché sur l’objectif ambitieux d’un plafond de réchauffement à + 2 °C (et si possible + 1,5 °C) et un accord universel assez bien équilibré, même s’il comporte de notables lacunes et incertitudes. En particulier, les engagements actuels des pays nous situent sur une trajectoire de réchauffement de + 3 à + 3,6 degrés à l’horizon 2030, bien en deçà des objectifs affichés. Le premier bilan des engagements « post COP21 » n’étant fixé que pour 2025, les risques de dérapage sont sérieux. Mais au-delà des questions que pose la mise en œuvre de l’accord de Paris, quelques réflexions complémentaires s’imposent.
Urgence d’une ratification rapide
À l’instar du Protocole de Kyoto (1997), pour entrer en vigueur, le nouveau traité de Paris devra être ratifié par un minimum de 55 pays représentant 55 % des émissions mondiales. Ce n’est qu’en 2005, soit huit ans plus tard, que le Protocole de Kyoto était effectivement entré en vigueur. Souhaitons que les délais soient beaucoup plus courts, mais la ratification par certains pays (on pense notamment aux États-Unis) ne sera pas facile.
Adapter les mécanismes institutionnels
À juste titre, on a souligné le rôle essentiel de l’équipe préparatoire française : un long cheminement de deux années et un travail considérable, diplomatique et technique. Il faudra pleinement exploiter ce retour d’expérience. Mais il n’est pas certain, même si ce n’est pas impossible, que les prochains importants rendez-vous de la communauté internationale seront aussi bien préparés et gérés. […]
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