
Un vote sur le diagnostic préimplantatoire
Un contenu proposé par Christianisme Aujourd'hui
Publié le 9 juin 2015
Auteur : Jérémie Cavin
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De quoi s’agit-il et quels sont les enjeux ?
«Cette modification de la Constitution mènerait vers un terrain glissant». Le conseiller national PDC Dominique de Buman résume, sur le site du comité interpartis «Non au DPI», la crainte de beaucoup: qu’un «oui» le 14 juin ouvre une boîte de Pandore qui conduira à une multiplication des aberrations législatives, à l’eugénisme et au dénigrement des personnes handicapées.
Mais reprenons depuis le début : si la modification de la Constitution est acceptée, la nouvelle Loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA), déjà acceptée par le Parlement, entrera automatiquement en vigueur et rendra légal le diagnostic préimplantatoire (DPI). Le Parti évangélique et des membres de plusieurs partis ont déjà annoncé qu’ils lanceraient alors un référendum. Mais, avec la révision de la Constitution, un verrou aurait sauté
Pourquoi donc une telle opposition au DPI de leur part, alors que tous les pays d’Europe (hormis l’Autriche et l’Italie) l’autorisent? Le DPI est un procédé permettant d’examiner les embryons avant leur implantation dans l’utérus, lors d’une fécondation in vitro (FIV). A la base, cela permet de s’assurer que les embryons ne sont pas porteurs d’une maladie, dans le cas où les couples sont atteints d’une maladie héréditaire grave. […]