Le candidat républicain Donald Trump a gagné l’élection présidentielle américaine. Ses partisans le perçoivent souvent comme un « élu de Dieu », un protecteur des valeurs traditionnelles, face à une Amérique à la dérive. Cette vision est particulièrement forte chez les évangéliques blancs, qui voient en Trump un rempart contre l’influence décroissante de leur communauté.

Sur le plan économique, ses supporters attribuent l’inflation et les difficultés financières actuelles au mandat de Joe Biden, renforçant ainsi leur fidélité à l’ex-président. Paradoxalement, leur rapport à la vérité est marqué par une acceptation des exagérations de Trump, qu’ils considèrent comme des métaphores dénonçant des problématiques réelles, plutôt que comme des mensonges.

Ce phénomène s’accompagne d’un complotisme latent, où les événements comme l’assaut du Capitole sont réinterprétés à travers une méfiance envers les institutions. Ces croyances sont renforcées par une conception paradoxale de la liberté d’expression, souvent défendue pour certains groupes, mais critiquée pour d’autres.

Enfin, la rhétorique trumpienne, basée sur une saturation de mensonges et un discours émotionnel, influence désormais la politique française, notamment à l’extrême droite, ouvrant des questions sur l’évolution du populisme dans le paysage européen.

Production : Fondation Pasteur Bersier – Regards protestants
Remerciements : Raphaël Warnery
Entretien mené par : David Gonzalez
Technique : Quentin Sondag