
François Clavairoly : « Le protestantisme sait se rassembler »
Un contenu proposé par Réforme
Publié le 5 septembre 2014
Auteur : Antoine Nouis
Quels sont les changements de la Fédération protestante pour cette année ?
Yves Parrend, le secrétaire général, retourne en paroisse. Je veux profiter de cette occasion pour lui rendre hommage pour le travail accompli et l’encourager dans son projet d’écrire une histoire de la FPF. Pour le remplacer, nous avons accueilli Georges Michel, pasteur d’une Église évangélique, qui connaît bien la vie fédérative. L’autre changement est la modification du service œcuménique qui s’appelle maintenant Service des relations avec les Églises chrétiennes (SREC), et qui inclut le projet Mosaïc. Ce service accueillera dans quelques mois David Brown qui a travaillé à Marseille auprès des Églises issues de l’immigration. Il aura pour tâche d’établir une cartographie de ces Églises et de voir comment certaines pourraient être en relation plus étroite avec la Fédération.
Un an après « Protestants en fête », quels sont les fruits de cette rencontre ?
La certitude que le protestantisme sait se rassembler et célébrer ensemble le même Seigneur. Nous préparons déjà le prochain rendez-vous qui aura lieu à Lyon en 2017 et qui sera marqué par le cinquième centenaire de la Réformation. Cette thématique sera déclinée autour du mot réconciliation qui est un thème biblique à multiples facettes.
Dans cette préparation, où en est la collaboration avec l’Église catholique ?
La réconciliation a aussi une dimension œcuménique, c’est pourquoi on ne peut imaginer célébrer la Réforme seuls. Pour cela nous, protestants, avons besoin de prendre conscience qu’une telle mémoire n’est pas heureuse pour nos partenaires. La Réforme est une déchirure qui reste une blessure pour l’Église catholique. […]
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