Ce fut en effet le cas à l’Axone de Montbéliard en ce joli mois de mai 2018. Mais si la fête fut vaste et belle, on le doit aux bénévoles, plein de bénévoles, aux organisateurs, plein d’organisateurs et au « bon grand géant » qui les dirigeait. Il y avait aussi des caméras et des projecteurs, des chanteurs et des chanteuses, mais… pas de raton laveur. Il y avait des rappeurs et des rappeuses, des clowns, des danseurs et des danseuses, mais… toujours pas de raton laveur. Il y avait des tambours et des violons, des tubas et des guitares, des grosses caisses et des petites, mais… encore moins de raton laveur.

Ce fut aussi pour moi l’occasion, avec application et dans l’ordre :

  • D’entendre le message d’une théologienne néerlandaise censée me démontrer qu’il me fallait être DANS LE MONDE sans être DU MONDE, mais en même temps DU MONDE sans être DANS LE MONDE. Mettant mon incompréhension de la chose sur la vétusté des engrenages de mon esprit ou sur une traduction approximative, j’ai été rassuré par des personnes compétentes me confirmant que, parfois, la théologie batave était compliquée à interpréter…
  • De constater que l’habituelle fraternité entre copains de régiment (une pratique qu’heureusement les moins de 40 et 50 ans ne peuvent pas connaître) n’est pas réservée aux hommes : mon épouse s’est, au détour d’un couloir, retrouvée nez à nez avec une copine allemande côtoyée une année durant au Hesston College et lors d’un périple épique au travers des US. Ces deux-là ont passé une bonne partie de leur temps libre à évoquer un passé vieux de près de 60 ans, au grand dam d’un mari frustré car […]