Une vingtaine de paroisses de la région Île-de-France y se sont déjà engagées.

Le cycle de manifestations « Jardins et spiritualités » lancé en 2016-17 avec la paroisse de Plaisance est devenu au printemps, en collaboration avec la paroisse de Palaiseau, une nouvelle exposition, « Le monde comme jardin », qui commence à circuler dans la région et au-delà. La réflexion synodale autour de la question « Écologie, quelle(s) conversion(s) ? » mobilise elle aussi cette année L’Atelier protestant et son animateur pour une réflexion qui a vocation à Régionales se poursuivre bien après le synode. Enfin, la soirée de rentrée de L’Atelier protestant qui aura lieu le 4 octobre au temple de Levallois aura pour thème « C’est foutu, on peut quand même faire quelque chose ». Au-delà de ce titre un peu provocateur qui fait écho au propos légendairement attribué à Luther selon lequel « même si la fin du monde était pour demain, je planterais quand même un pommier », nous nous poserons la question des engagements collectifs et individuels, citoyens et chrétiens, face aux crises environnementales dans lesquelles nous sommes entrés. Que faire devant les annonces de plus en plus insistantes d’effondrements possibles et parfois déjà en cours de pans entiers de notre cadre de vie ?

« Catastrophisme éclairé »

L’espérance chrétienne nous invite-t-elle à en nier la possibilité même ? Nous incite-t-elle à remettre passivement cette perspective « entre les mains de Dieu » ? Faut-il diffuser le haschtag #prayforamazonia ou faire sien le Cantique des créatures de François d’Assise ? S’agit-il de nous instituer comme sauveurs de la planète, ou plus humblement vivre et agir dans la confiance même quand – à vues humaines – le combat est perdu d’avance ? C’est que, face à l’éventualité de périls majeurs dont la probabilité va croissante, les réactions humaines, nos réactions, sont très diverses. Elles vont du déni au catastrophisme angoissé, d’un l’espoir placé dans une science salvatrice à la fascination apocalyptique, de la fuite dans la distraction et la consommation à la préparation inquiète à une survie bunkerisée ou sauvage…

C’est toutes ces questions, et bien d’autres, que nous aborderons le 4 octobre avec Antoine Peillon, journaliste et essayiste, partisan d’un « catastrophisme éclairé » et Alexis Guérit, président des EEUdF qui promeuvent une sensibilisation et une formation à l’environnement. Sous un angle plus politique et biblique, L’Atelier protestant est partenaire d’une autre manifestation dans le cadre du Christianisme social autour du thème « L’avenir de la planète, une question de justice » (samedi 19 octobre de 9h30 à 17h à la Faculté protestante de théologie, 83 bd Arago, Paris 14e ). Durant cette journée accompagnée par François Vouga, alterneront approches bibliques, philosophiques, économiques et débats focalisés sur les liens en crises écologiques et injustices sociales. De nombreuses nuances de verts au programme !

C’EST FOUTU, ON PEUT QUAND MÊME FAIRE QUELQUE CHOSE

QUELS ENGAGEMENTS COLLECTIFS ET CITOYENS FACE À LA CRISE ENVIRONNEMENTALE ?

Soirée débat avec Antoine Peillon, journaliste et essayiste, grand reporter à La Croix et Alexis Guérit, président des Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France

Vendredi 4 octobre de 19h30 à 21h au temple de Levallois 83 rue Anatole France (92)

(métro Anatole France – ligne 3)