
Un théologien solide
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Publié le 24 janvier 2013
Auteur : Antoine Nouis
Dans la famille de François Clavairoly, il y a des pasteurs à tous les étages. Son père était pasteur, son grand-père maternel était pasteur et son fils est pasteur. Non seulement les hommes, mais sa grand-mère, sa mère, sa femme et sa belle-fille ont toutes fréquenté les facultés de théologie. En famille, on parlait beaucoup de l’Église, assez souvent de façon critique. Dans cet environnement, pas étonnant que le futur président de la FPF reconnaisse que, pour lui, la perspective du pastorat s’est imposée comme une évidence. Il n’a pas perdu son temps puisque, dès qu’il a eu son bac, il s’est inscrit à la faculté de Strasbourg. « Ayant baigné dans le milieu de l’Église, il était important pour moi de fréquenter une université qui ne faisait pas que de la théologie pour confronter ma foi à la critique des sciences humaines. »
La découverte de la diversité
Deux expériences l’ont alors fortement touché. Pendant ses études, il a fait un stage à l’Église protestante du Maroc. Il a fréquenté à Casablanca une communauté de dominicains qui l’a marqué par son accueil, sa liturgie, sa bibliothèque. Il s’est initié au dialogue interreligieux dans sa rencontre avec l’islam, mais aussi le judaïsme. Quelques années plus tard, comme beaucoup de pasteurs de sa génération, il a fait un service civil au sein du Défap. Avec son épouse Laure, il est envoyé à Oyem, au Gabon, pour être enseignant à l’école pastorale et pour tenir la librairie. […]
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