Prière pour l’Ukraine
« Il y a la cloche qui nous appelle à la prière trois à quatre fois par jour, et en ce moment, depuis la crise en Ukraine, on a opté pour plusieurs choses. Entre autres, à 15 heures, la cloche sonne, on s’arrête et on a un temps de prière. Caroline, tu peux dire cette prière avec le peuple ukrainien et tous ceux et celles qui souffrent.
Nous te prions, Seigneur, entends ma prière. Que mon cri parvienne jusqu’à toi. Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse. Le jour où j’appelle, écoute-moi, viens vite, réponds-moi. Mais toi, Seigneur, tu es là pour toujours. D’âge en âge, on fera mémoire de toi. Tu montreras ta tendresse pour Sion. Il est temps de la prendre en pitié, l’heure est venue. »
Décision de la communauté
« Nous avons pris la décision de prier pour l’Ukraine. Comme toutes les décisions importantes, c’est une décision de communauté. Nous parlons de la situation ensemble et nous essayons de voir comment, au mieux, à notre niveau, nous pouvons être présents. Des idées jaillissent et la prière, c’est notre colonne vertébrale.
De quelle manière la prière peut-elle être notre colonne vertébrale ? C’est aussi ce qui porte le monde. Les communautés religieuses sont avec le Christ pour porter le monde devant le Père. C’est ainsi que nous voulons être présents pour l’Ukraine. »
Jeûne et prière
« Dans la Bible, il est question de jeûne et prière. Le jeûne n’a de sens que par rapport à la prière. Nous avons choisi de renoncer à un repas par semaine pour prier pour l’Ukraine. Nous signifions cela aussi par la prière avec tous les souffrants à 3 heures de l’après-midi, l’heure où le Christ est mort. »
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Réalisation : Horizontal pictures
Entretien mené par : David Gonzalez
Cette vidéo est une rediffusion du 8 juin 2022.