La fête de l’Ascension célèbre l’élévation du Christ au ciel, 40 jours après Pâques. Un événement marquant qui, du point de vue protestant, ouvre à une méditation profonde sur l’absence physique du Christ… et sur sa présence renouvelée.
L’Ascension du Christ, célébrée quarante jours après Pâques, marque un moment clé du calendrier chrétien. Dans la tradition protestante, cette fête n’est pas seulement la commémoration d’un départ, mais l’affirmation d’une présence différente, spirituelle, agissante.
L’absence du Christ, une provocation à la foi
Jésus monte au ciel sous les yeux de ses disciples, les laissant stupéfaits. Ce retrait physique inaugure un temps d’attente, d’incertitude, mais aussi de responsabilité. Dans une théologie protestante marquée par la centralité de la Parole et de la foi personnelle, l’absence de Jésus devient un appel à vivre sans preuve visible, dans la confiance et la fidélité.
La présence de l’Esprit, promesse accomplie
L’Ascension prépare la Pentecôte. C’est le moment où l’Église entre dans une nouvelle ère : celle de l’Esprit. Pour les protestants, cela signifie que le Christ n’est plus lié à un lieu ou à une époque, mais qu’il devient accessible à chacun, ici et maintenant, par la foi, l’Écriture et la communion fraternelle.
Une fête d’espérance active
Ainsi, l’Ascension ne signifie pas l’abandon. Elle invite à une espérance active : les croyants deviennent témoins, acteurs d’un monde transformé par la bonne nouvelle. Le Christ est monté aux cieux… mais il n’a jamais été aussi proche.
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