Une Pentecôte fondatrice et universelle
Dans cette prédication, le pasteur Vincent Mieville explore la Pentecôte comme un événement fondateur, universel et personnel, en lien avec le contexte de la pandémie et du déconfinement. La Pentecôte est présentée comme le « jour J » de l’Église, le moment où l’Évangile commence à se répandre au-delà du cercle restreint des disciples. Ceux-ci reçoivent le Saint-Esprit dans un lieu clos, puis annoncent les merveilles de Dieu à une foule cosmopolite.
Une expérience commune et singulière
Le confinement dans de nombreux pays du monde est mis en parallèle avec l’attente des disciples : tous ont vécu une même expérience, mais de manière différente. La Pentecôte reflète cette tension : l’Esprit est donné à tous, mais se manifeste individuellement, chacun recevant une langue de feu.
Une bonne nouvelle à traduire
Le cœur du message est le défi de l’Église : annoncer une unique bonne nouvelle, tout en la rendant accessible à chacun. Cette tension entre le « tous » et le « chacun » est le défi fondamental de la mission. L’Évangile ne doit pas être un dogme rigide ou une religion abstraite, mais une rencontre personnelle avec Jésus-Christ, le Fils de Dieu vivant.
Traduire dans la langue maternelle
Pour cela, l’annonce doit être traduite dans la langue maternelle de chacun, au sens littéral et existentiel. Chaque chrétien est appelé à être traducteur de l’Évangile, non seulement par ses paroles, mais aussi par sa vie. La traduction véritable est celle qui rend la bonne nouvelle compréhensible et visible dans le quotidien.
Une mission toujours actuelle
Le mandat donné par Jésus reste valable : être témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est l’Esprit qui rend ce témoignage pertinent et possible, en rejoignant chacun dans son langage, son histoire et sa réalité.
Production : Église évangélique libre de Toulouse
Intervenant : Vincent Miéville