C’est quoi le mois de la Bible ?

Le Mois de la Bible est un événement national qui a lieu chaque année au mois de mars et qui est organisé par l’Alliance biblique française et le Syndicat des libraires de littérature religieuse. Cette année, cette opération nous emmène sur le thème de la solidarité avec l’intitulé : « Quand la Bible me pousse vers l’autre ».

« J’ai choisi un extrait du livre des Actes au chapitre 11.28-30 : « L’un d’eux, nommé Agabus, inspiré par l’Esprit Saint, annonça qu’il y aurait bientôt une grande famine sur toute la terre. Elle eut lieu, en effet, à l’époque où Claude était empereur. Les disciples décidèrent alors que chacun d’eux donnerait ce qu’il pourrait pour envoyer de l’aide aux frères et aux sœurs qui vivaient en Judée. C’est ce qu’ils firent et ils envoyèrent ces dons aux anciens de la Judée par l’intermédiaire de Barnabas et de Saul. »

Les itinéraires extraordinaires et la solidarité chrétienne

« C’est un de mes passages, en tout cas des parties du livre des Actes, favorite, où on voit ces itinéraires extraordinaires touchés par la grâce de Dieu. D’abord un Africain, l’Éthiopien. Ensuite, j’allais dire un fondamentaliste intégriste religieux qui est Paul, qui va sortir de ce qu’il est appelé, on le sait, sur le chemin de Damas. Et puis ensuite un païen, un romain, un homme très haut placé dans l’armée romaine, Corneille, qui viennent tous deux à Dieu. »C’est un de mes passages, en tout cas des parties du livre des Actes, favorite, où on voit ces itinéraires extraordinaires touchés par la grâce de Dieu. D’abord un Africain, l’Éthiopien. Ensuite, j’allais dire un fondamentaliste intégriste religieux qui est Paul, qui va sortir de ce qu’il est appelé, on le sait, sur le chemin de Damas. Et puis ensuite un païen, un romain, un homme très haut placé dans l’armée romaine, Corneille, qui viennent tous deux à Dieu.

Et on voit en fait, au travers de tous ces itinéraires, tous ces appels que Dieu finalement fait à son Église, d’incorporer, et c’est toute cette tension qu’il y a avec le synode de Jérusalem. Vous rappelez la question que se pose l’Église, justement d’accueillir en son sein, elle qui était d’abord juive, et bien des païens. Et arrive en fait un peu dans la continuité, c’est ce que Luc, de mon point de vue, essaie de nous faire comprendre. Une famine, un événement sur lequel ils n’ont aucun contrôle et qui va déclencher, on pourrait dire, un premier effort de solidarité chrétienne, et on pourrait avoir une lecture théologique de ce fait majeur. Ou bien, pour la première fois, d’une certaine manière, à tâtons, les juifs décident de mettre en place une solidarité avec les païens, chose impensable d’une certaine manière. On est dans le commerce, on est dans les échanges. Mais là, la solidarité, elle provient d’un cœur transformé par le Christ. Et donc on est tout à fait dans autre chose. Et je trouve que c’est un passage qui me parle beaucoup de ce point de vue-là. »

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