Dans sa lettre aux Philippiens, Paul reprend le langage des philosophes stoïciens – discerner ce qui dépend de nous, garder le cap, s’entourer des bonnes personnes – mais il y ajoute toujours le Christ. Pour lui, la joie n’est pas une conquête réservée aux sages, mais un don accessible à tous, même au cœur des épreuves.
La pasteure Mathilde Soriano en témoigne : c’est dans un moment de vide qu’elle a découvert que la joie surgit lorsqu’on accepte de faire de la place intérieure. Inspirée par le pape François – « Ne vous laissez pas voler la joie de l’Évangile » – et relisant Philippiens, elle rappelle que cette joie se cultive comme une orchidée offerte en cadeau : fragile, mais appelée à s’épanouir et à se partager.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Remerciements : Mathilde Soriano
Entretien mené par : David Gonzalez
Technique : Quentin Sondag, Horizontal Pictures