« J’ai demandé au Seigneur de stopper l’épidémie : Seigneur, arrête-la de ta main. J’ai prié pour cela » Cette belle expression « Seigneur arrête-là de ta main » a été prononcé la semaine dernière par le Pape François. Nous souhaitons tous que le Seigneur arrête cette pandémie de sa main.
Mais y croyons-nous vraiment ? Non pas, avons-nous assez de foi pour croire que Dieu pourrait accomplir ce miracle ? Mais croyons-nous que nos prières à Dieu puisse et doive changer la situation et mettre fin à ce malheur ? Dieu intervient-il pour supprimer les détresses dans lesquelles nous sommes plongés ? Au fond, pour quoi intercédons-nous ?
J’aimerai en guise d’esquisse de réponse vous proposer cette courte vidéo de Sœur Evangéline, ancienne prieure de la Communauté des sœurs de Reuilly ( communauté protestante, faut-il le préciser ? ). Elle prend l’exemple tiré du livre de Daniel des trois jeunes gens jetés dans la fournaise. (Daniel 3 v.15 à 30) Et constate qu’ils ne sont pas retirés de la fournaise. Quand le roi de Babylone qui les y avait jeté demande qu’on vérifie la réalité du châtiment, ses serviteurs lui rapportent que les jeunes gens marchent au milieu du feu… Ce feu qui a tué les gardes chargés de les y conduire… n’a pas de pouvoir sur eux.
Sœur Evangéline en retire l’idée que ce Dieu de la Bible est fondamentalement le Dieu qui descend chez nous, dans nos situations, ou nos malheurs. Il n’est pas annoncé que Dieu fera disparaître les dysfonctionnements du monde, et les menaces qui nous terrifient, ici ce coronavirus, mais Dieu vient nous y rejoindre…